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Céramique d'art de
la Côte d'Azur
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Côte d'Azur
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Les différents
centres de production principalement collectionnés se situent dans deux
départements de la Côte d’Azur: Le
Var et les Alpes Maritimes (y compris la Principauté de Monaco).
Vallauris
,
dans les Alpes Maritimes, a été et reste le plus important
centre de production de cette région.
Les centres de production rentrant dans cette catégorie
sont situés dans le Var, les Alpes Maritimes et Monaco:
ANTIBES (A-M), BENDOR (Var), BIOT(A-M), CANNES (A-M), FRÉJUS (Var), GOLFE-JUAN (A-M), GRASSE (A-M), HYÈRES (Var),
JUAN LES PINS (AM), LE CASTELLET (Var), MENTON (A-M), MONACO (MONTE-CARLO),
NICE (A-M), SAINT PAUL (A-M), SALERNES (Var), TAVERNES (VAR), VALLAURIS (A-M), VENCES (A-M), etc.
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Vallauris
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La tradition potière de VALLAURIS remonte au moins au début de notre ère. Des vestiges de briques et de poteries ont été retrouvés au plateau des Encourdoules. Au XI siècle, une donation
a été faite par l'abbaye de Lérins à la propriétaire de Vallauris (le château actuel a été construit sur les soubassements du prieuré). La peste noire décime la population en 1392. La ville est alors ruinée et presque déserte. Au début du XVI siècle, Rainier Lascaris, prieur de Lérins, fait venir 70 familles génoises, parmi lesquelles des potiers, pour repeupler la cité. Le village a été reconstruit selon un plan en damier, resté intact jusqu'à nos jours. On
comptait en 1775, cent cinquante personnes environ qui
travaillaient dans les vingt et une fabriques de poteries. Au XIXème siècle,
comme au siècle précédent, c’est encore la céramique qui
occupait la plus grande partie de la main-d’œuvre non agricole,
mais à côté de la production culinaire traditionnelle des
Milazzo, Saltalamachia, Foucard, Rubino, Parisi, on vit
apparaître la poterie artistique. Les frères Maurel,
vers 1830, commencèrent à produire de beaux vases décorés à
l’italienne. Par la suite, les
Massier, appartenant à une dynastie d’artisans donneront les
lettres de noblesse à la production artistique. Ils étaient
trois, nés au milieu du XIXème siècle : Delphin, l’aîné et
Clément, le cadet, puis leur cousin germain, Jérôme (Père). Tous les
trois ont connu la notoriété et même la gloire. Leur œuvre,
considérable, s’est étalé sur un demi-siècle, séduisant les
grands de ce monde (Victor Hugo, la reine Victoria, Saint-Saëns,
Emile Zola etc.). Toute cette brillante activité dura jusqu’aux
premières années du XXème siècle. On doit retenir de cette
époque le travail de quelques céramistes de réel talent, comme
Jean-Baptiste Gaziello, Giorgi ou également celui de l’atelier
BACS à Golfe-Juan, où se réunirent les Barol, Alexandre, Carle
et Sicard que la guerre de 1914 dispersa. Dès 1930, et plus encore après la seconde guerre mondiale, la
renaissance inespérée des arts du feu est due à l’heureuse
influence de quelques artistes, hommes et femmes, étrangers au
pays, qui se mêlèrent aux bons artisans locaux et conférèrent
peu à peu à la production vallaurienne une renommée
internationale. C’est Jean Gerbino (1930), inventeur de la
mosaïque qui porte son nom, ou Suzanne Douly (1938), qui
installe avec son mari Georges Ramié l’atelier Madoura, ou
encore André Baud (1942) débarquant de Fernay-Voltaire.
C’est en 1946 que Pablo Picasso visita dans notre
Cité son excellent ami le peintre sculpteur Giovanni Léonardi.
Il revint un an plus tard et, grâce au dynamisme de Suzanne
Ramié qui l’installa dans ses ateliers et l’initia aux
techniques de la poterie, ce personnage en quête d’histoire
scella durant vingt-cinq ans son destin à celui de Vallauris. La grande épopée de la céramique d’art pouvait commencer : Pablo
Ruiz Picasso était devenu potier.
Dès lors, Vallauris sera le lieu de rencontre de l’aristocratie
artistique avec des séjours plus ou moins marqués de célébrités
comme Matisse, Chagall, Miro, Dufy, Léger, Braque, Foujita,
Lurçat, ou encore Jean Cocteau, Jean Marais, Brauner, Pignon,
Masson, qui tous à l’image du Maître vont s’essayer à la
céramique.
Ce foisonnement intellectuel attire de jeunes gens avides
d’aventures. Ils se nomment : Michel Anasse, Dominique Baudart,
Marius Bessone, Roger Capron, Roger Collet, Francine Delpierre,
Jean Derval (1947), Albert Diatto, Isabelle Ferlay et Frédérique
Bourguet "Les Argonautes" (1950), Marcel Giraud, Odette Gourju et son mari
Lubina Naumowitch "Le grand chêne" (1949) et leur fils Jacques Innocenti,
Irène Kostanda et son fils Alexandre, Jean-Claude Malarmey,
Marius Musarra, Robert Pérot " Le vieux Moulin ", Robert Picault (1946), Anton Prinner, Gilbert Portanier,
Placide Saltalamacchia "AEgitna",
Max Siffredi (dit Mabyjo's), Piot et Albert Thiry, Gilbert et
Lilette Valentin "Les Archanges" (1960), Valdémar Volkoff et tant d’autres encore. En 1961, il y avait
environ 150 ateliers ou usines à Vallauris, soit trois fois plus
qu’en 1919. En 1966, on en comptait plus de 200…Pour l’anecdote, c’est en 1860 que la partie Est du département
du Var, (L’arrondissement de Grasses, avec entre autres, Vallauris, Biot,
Cannes, Antibes, Grasse, Vence…) vient compléter la superficie du comté de Nice
(Après son rattachement à la France), pour former le département des Alpes
Maritimes. A l’époque du début des Milazzo, Saltalamachia, Foucard, Rubino,
Parisi , Maurel, Massier Honoré, Jacques, Jérôme, on pouvait trouver la
signature VALLAURIS- VAR… (Très rare, car peut de pièce étaient
signées.)
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Monaco
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L'aventure commence en 1873 à l'exposition
universelle de Vienne. La Société Industrielle et Artistique de
Monaco, y possède un pavillon comportant de l'huile d'olive, des
essences de fleur d'oranger, du vin d'eucalyptus, des oranges et
des citrons etc. Pour décorer leur stand Mme Blanc achète un lot
de céramique réalisé par Mr Fischer, potier dans les Pyrénées
orientales, avec l'exclusivité de cette production qu'elle
baptisera "Poterie de Monaco". Suite au vif succès remporté par
ces poteries, Mme Blanc réussit à convaincre les époux Fischer
de s'installer à Monaco. Et c'est ainsi qu'en 1874 "La poterie
artistique de Monté Carlo allume son premier four, la poterie de
Monaco est bien née et prospère rapidement. Dés la fin de 1874,
pour aider les époux Fischer, on fit appel à des céramiste de
renom: Félis Tardieu de Dieulefit, Léopold Magnat de St Péray
(Ardèche) et son épouse Marie spécialiste du modelage, puis
Ernest Spréga. En 1877 la poterie compte 15 ouvriers. En 1879
les époux Magnat créent leur propre atelier à Menton. La même
année arrive Pierre Adien Dalpayrat. En 1882 la poterie emploie
40 ouvriers dont les potiers de renom Choisselat, Ribaudengo,
Vernetti et Rigoni. Après de vifs succès remportés la poterie doit fermer et elle est détruite en 1894.
En 1907 une deuxième poterie est construite et dirigée par Eugéne Baudin, mais doit fermer à l'entrée de la guerre en 1914.
Des artistes créeront dès les années 1946 des ateliers privés de céramiques artistiques: Azuréart, Céraflor, Céramic, Céramica,
Cérart, Cérastyl, Cerdazur, Cermonac, Céroc, Monacéram, Monazur, etc.
Avec de très bons potiers comme: Caron, Carlouis, Cavallero, Demia, Ecuodi, Fiaschi, Janet, Kérina, Lamarche, Martini, Prost, Pugi, etc.
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Biot
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Depuis la plus haute antiquité, la poterie
a toujours été fabriquée à Biot. A la différence de Vallauris qui s'était
spécialisée dans la fabrication de poteries culinaires,
l’argile de Biot a permis la confection de grands récipients de stockage
(amphores, dolia et jarres) A la fin du XVe siècle, jarres et
autres "ustensiles" de terre fabriqués à Biot trouvèrent de larges
débouchés en Provence et sur la côte génoise.
En 1609 un enquêteur note que le village compte surtout des "fezeurs de
pots de terre". Quarante potiers emploient plus de 200
ouvriers. Ce n'est toutefois qu'au XVIIIe siècle que
les biotois se tournent en masse vers la poterie ; ces jarres
portaient sur le col une ou plusieurs estampilles (souvent une croix de Malte,
emblème du village) et servaient essentiellement au stockage de l'huile d’olive ;
elles étaient exportées par voie maritime au départ d'Antibes, inondant les pays méditerranéens. Parallèlement se développe une
céramique décorative : fontaines d'appartement, plats...
Vers le milieu du XIXe siècle s'amorce le déclin, dû en grande partie à la
transformation des moyens de production et d'échange. L'arrivée du chemin de
fer bouleverse les transports et les lourdes jarres de terre sont remplacées
par des silos, des fûts, des citernes. Le recul de la culture de l'olivier
donne à la production biotoise le coup de grâce, jusqu'en 1920, où un décorateur, René AUGE-LARIBE reprend un atelier
de potier.
Quelques années plus tard, la mode aidant, toutes les poteries de Biot
deviendront décoratives plutôt qu'utilitaires, offrant un nouveau marché
orienté vers la décoration.
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Bibliographie
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